samedi 6 mars 2010

Les Parisiennes de Jean BERAUD


En plein courant impressionisme qui met à l'honneur la nature, Jean Beraud (1849-1935)  lui s'attache à peindre la vie parisienne et ses grands boulevards, ses mondaines et ses petites ouvrières. A travers ses tableaux, il nous fait les témoins de scènes de rues quotidiennes, peignant, non sans une certaine touche d'humour, le théâtre de la vie parisienne et ses toiles constituent le précieux témoignage visuel d'une époque de rêve.  Il est à déplorer que l'oeuvre de Béraud n'ait pas encore fait l'objet d'une rétrospective, même si l'on peut admirer certains de ses tableaux au Musée Carnavalet. Seul un catalogue raisonné, malheureusement aujourd'hui indisponible, a vu le jour il y a quelques années pour rendre hommage au travail de cet artiste. Un jour, qui sait.. D'ici là, je vous laisse regarder ces quelques morceaux choisis :

La pâtisserie Kloppe, 1889

Sortie des ouvrières de la maison Paquin, rue de la Paix, 1906

Le boulevard des Capucines devant le Théâtre du Vaudeville, 1889
Boulevard des Capucines

Boulevard Saint-Denis

Sortant de la Madeleine

Au café


Modiste sur les Champs-Elysées


La rue du Havre

Rue Royale

Les buveurs

Jeune femme traversant le boulevard

La lettre, 1908 

Parisienne au Rond-Point des Champs-Elysées


Livre : Jean Beraud 1849-1935, la Belle Epoque, une époque rêvée
de Patrick Offenstadt, Edtitions Taschen (épuisé)



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jeudi 4 mars 2010

150 ans de presse féminine

Nos kiosques à journaux regorgent de magazines féminins et de nouveaux titres viennent régulièrement grossir les rangs. On pourrait penser que cette surabondance est un phénomène qui fait écho de notre mode actuel de consommation et pourtant il n'en est rien. La presse féminine n'a pas attendu l'arrivée du prêt à porter, dans les années 50, ni l'émergence de la consommation kleenex (les modes sont de plus en plus éphémères), pour connaitre son essor.



En effet, si les premières revues de mode datant de la fin du 18ème siècle n'étaient encore réservées qu'à un public restreint, la modernisation qui accompagne le 19ème siècle (la machine à coudre qui facilite la confection bien sûr mais également l'ouverture des "grands magasins" qui rendent les achats plus aisés en proposant un vaste choix de produits), permet une démocratisation de la mode et offre aux patrons de presse un large public en demande. Ainsi, entre 1871 et 1908, on ne compte pas moins de 180 périodiques de mode!




Evidemment, bien trop de titres pour les citer tous, mais retenons en quelques uns, par ordre de parution :
LE MONITEUR DE LA MODE 1843-1913
LA MODE ILLUSTREE 1860
LE PETIT ECHO DE LA MODE 1880-1983
L ART DE LA MODE 1881-1972
LA MODE PRATIQUE 1892
LA GAZETTE DU BON TON 1912-1925
VOGUE 1921
MARIE CLAIRE 1937
ELLE 1945

Qu'on ne s'étonne pas pour autant d'une telle abondance : à une époque où la presse est le seul média existant, où les déplacements sont réduits à un faible périmètre l'automobile n'ayant pas encore été inventée, et où le prêt à porter n'existe pas encore, la seule façon pour la femme élégante voulant se tenir au courant des dernières modes et trouver des modèles pour confectionner ses robes est de s'abonner à ces périodiques. Ainsi, Le célèbre Petit Echo de la Mode, crée en 1880, tire déjà à 100000 exemplaires en 1887 et, suite à l'ajout d'un patron, passe la barre des 200.000, puis celle des 300.000 en 1900 pour enfin atteindre le million d'exemplaires en 1950.



Pour autant, ces journaux féminins ne résument pas seulement à des tendances mode et autres patrons de couture. En plus de romans feuilleton, ils offrent également des rubriques de divertissements, des conseils en art de vivre, éducation des enfants, décoration, et même hygiéniques. En cela, ils constituent de témoignages colorés d'une époque désormais révolue et peuvent se lire, aujourd'hui, comme une véritable étude socio-historique.

Certains titres sont de véritables ouvrages de luxe axés sur la vie culturelle, littéraire le plus souvent, et offrant de magnifiques gravures ou illustrations (Raoul Duffy pour La Gazette du Bon Ton) et des textes (Cocteau, toujours pour La Gazette du Bon Ton. il n'est pas rare de voir des grands noms de la littérature française associés à certaines revues (Edmond de Goncourt pour l'Art de la Mode). L'usage de la photographie, dans les années 20, soutenu par la crise financière, marquera la fin de cette époque de ces grands journaux esthétiques.



La fin de la seconde guerre mondiale voit la naissance d'un nouveau titre : Elle, dont le premier numéro parait en 1946. Dans cette France qui se relève et où les femmes entendent bien désomais jouer un nouveau rôle. La confection cède peu à peu la place au prêt à porter. Les magazines féminins se doivent d'évoluer pour accompagner ces changements, n'être plus simplement le reflet de la mode, mais bien le reflet de la femme moderne...



Photos : Chapitre.com

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mardi 23 février 2010

Jeanne LANVIN, une success-story au féminin


Après vous avoir parlé de Coco CHANEL et Madeleine VIONNET, voici à présent un autre grand nom féminin de la couture française : Jeanne LANVIN. Si j'ai choisi de parler d'elle ce n'est pas tant pour la qualité de ses créations que pour la réussite faite femme qu'elle représente. En effet, Jeanne LANVIN est ce qu'on appellerait aujourd'hui une self-made woman, partie de rien et arrivée à la tête d'un véritable empire, grâce notamment à des techniques commerciales nouvelles jusqu'alors.

Jeanne LANVIN n'était pas prédestinée à devenir ce grand nom de la mode que l'on connaît aujourd'hui. Née en 1867 dans une famille relativement pauvre (son père travaille au journal Le Rappel, fondé par Victor Hugo), et l'ainée d'une fratrie de 11 enfants, elle commence à travailler à l'âge de 13 ans, en tant que trottin pour le compte d'une modiste, ce qui lui vaut rapidement le surnom de "petite omnibus". A 16 ans, elle rentre chez Madame Félix où elle fait ses armes en tant qu'apprentie modiste.

Deux ans plus tard, en 1885, elle décide, bille en tête, de se mettre à son compte avec pour toute et seule garantie, un louis d'or, une avance consentie par ses fournisseurs et un optimisme sans faille. Elle consacre toute son énergie à son activité, travaillant d'arrache-pied de jour comme de nuit, gérant elle-même chaque étape de la vente, de la création à la livraison. Et la persévérance paye puisqu'elle obtient rapidement un certain succès auprès d'une clientèle aisée séduite par la simplicité élégante de ses chapeaux.

En 1895, Jeanne, alors âgée de 28 ans, épouse le comte Emilio di Pietro, un séducteur rencontré au cours d'une de ces mondanités que Jeanne fréquente pour observer ses contemporains et capter l'essence qui inspirera son travail. Si leur mariage est anecdotique tant sur le plan qualitatif que de la durée (ils divorceront en 1903), il donnera à Jeanne la chose la plus précieuse : une fille, Marguerite, née en 1897.


Robes de jeunes filles, 1920
Illustrations Pierre Brissaud

Avec Marguerite, la carrière de Jeanne prend un nouveau tournant. En effet, Jeanne qui confectionne alors des tenues pour sa fille adorée, se voit vite chargée par ses clientes aisées de faire de même pour leurs progénitures. Devant ce succès, Jeanne crée alors un département enfants, une première. En 1908, devant la demande pressante de ses clientes, elle crée le département jeunes filles et femmes.

 
Robes de danse des années 20. Un exemple de créations
influencées par les cultures étrangères, notamment la Grèce

De succès en succès, la maison LANVIN gagne en stature et en réputation, désormais internationale. En 1901, elle crée le premier costume d'Académicien. En 1915, elle franchit l'ocean pour participer à l'Exposition Internationale de San Francisco, et en 1917, redessine même l'uniforme militaire américain. La guerre, qui n'entâche que peu les ventes, oblige Jeanne à composer avec la pénurie de tissu. Alors que Chanel se tourne vers des matières innovantes comme le Jersey, Lanvin elle n'y va pas par quatre chemins et, en femme d'affaires qu'elle est, n'hésite pas à ouvrir sa propre usine textile à Nanterre en 1923.

Robe de Mariée et robe de style, 1927

Côté vie privée, elle se remarie en 1907 avec Xavier Melet, alors journaliste du "Temps". Nommé par la suite consul, Melet emmène sa femme au cours de ses nombreux voyage, ce qui permet à Jeanne de goûter et d'apprécier les autres cultures, tant par leur histoire que leur esthétique. Aspect déterminant qui marquera Jeanne et l'inspirera dorénavant pour son travail. En France, la mode est déjà à l'orientalisme (voir les créations de Paul Poiret) et assure donc aux nouvelles créations de Jeanne un succès immédiat.

Robes de soir, années 30

En 1925, pour l'exposition des Arts Décoratifs, Jeanne Lanvin se voit confier la vice-présidence d pavillon de l'élégance. C'est à cette occasion qu'elle rencontre et commence une longue et féconde collaboration avec l'architecte d'intérieur Armand RATEAU. Non content de rédécorer les appartements de Jeanne, il devient le décorateur exclusif de la maison Lanvin.

Robes du soir, 1937

Jeanne, toujours plus entreprenante, ouvre des succursales dans toutes les villégiatures à la mode (Deauville, Le Touquet, Biarritz, Cannes) et, créant sans cesse de nouveaux départements (LANVIN Tailleurs, LANVIN sport, LANVIN Fourrures, LANVIN Lingerie mais aussi LANVIN Parfums et LANVIN Décoration), se voit bientôt à la tête d'un véritable empire.

Décidemment toujours plus en avance sur le plan marketing, Jeanne Lanvin comprend l'importance de la communication et de l'image. Elle fait des campagnes publicitaires dans toutes sortes de publications, habille les comédiens (elle sera en charge notamment des costumes du film "Les enfants du Paradis" et de nombreuses pièces de Sacha Guitry ), choisit des "égéries" pour  réprésenter la maison LANVIN, et habille des actrices (Yvonne, Printemps, Cécile Sorel, Arletty).

Publicité LANVIN parue dans
l'Officiel de la mode, 1921

En 1938, à 71 ans, elle se voit remettre la légion d'honneur par son ami Guitry et, au lendemain de la guerre, elle décide de prendre sa retraite, en ayant auparavant pris soin d'avoir placé sa famille aux postes clef de la maison LANVIN. Elle meurt en 1946, laissant derrière un empire qui perdurera jusqu'à aujourd'hui. En 1996, après le rachat de LANVIN par le groupe L'Oréal, c'est une page qui se tourne : le département Haute-Couture ferme ses portes pour ne garder que le département Prêt-à-Porter.
Sacha GUITRY remettant la légion
d'honneur à Jeanne LANVIN



Photos : Lanvin, Parisienne de Photographie, L'Internaute.com, Metmuseum, Chicago History Museum

vendredi 19 février 2010

Dans l'intimité de CHANEL



Il y a un an sortait Mademoiselle Coco Chanel, Summer 62, un livre dans lequel Douglas Kirland présentait une série de clichés inédits réalisés, comme son nom l'indique, pendant l'été 1962.



Kirland, alors jeune photographe à Hollywood (il a notamment photographié Marylin Monroe), avait proposé à Chanel de la suivre pendant trois semaines au cours de cet été 62 et, contre toute attente, elle lui donna son accord. Le résultat : des clichés surprenants et attendrissants, humains, loin des photos posées, montrant la grande couturière, vieillissante mais toujours aussi vaillante, dans l'intimité de son quotidien.



Après le livre, l'exposition : depuis le 11 février, et jusqu'au 3 mars 2010, vous pourrez admirer les tirages de Kirland à la Galerie Basia Embiricos (Paris 14ème).


Source : L'Express Style


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jeudi 18 février 2010

Figures féminines de Montmartre - part. 2/2 : Suzanne VALADON


Après la Goulue, la seconde figure féminine marquante de Montmartre dont j'ai choisi de vous parler est le peintre Suzanne VALADON. Il y a de fortes chances que vous la connaissiez déjà sans même le savoir puisqu'elle a servi de modèle pour de nombreux tableaux, désormais célèbres, de ses amis peintres Toulouse-Lautrec, Degas et Renoir. Son nom et son travail, en revanche, ne vous diront peut-être rien, l'histoire ayant préféré faire la lumière sur ses confrères masculins, fait d'autant plus regrettable que son oeuvre est d'une grande qualité et n'a rien à envier à certains, et si d'aventure on fait référence à d'elle, c'est souvent en tant que mère du peintre Maurice Utrillo. En 2009, la Pinacothèque de Paris a réalisé une exposition consacrée à Valadon, mais encore une fois en face à face avec Utrillon (Au tournant du siècle à Montmartre, Valadon Utrillo, de l’Impressionnisme à l’École de Paris). Un tel choix peut agacer car, s'il est certain que la biographie de Suzanne ne peut être séparée de celle de son fils, et vice versa, en ce qui concerne son oeuvre, elle mérite d'être reconnue en tant que telle, qu'on lui donne une place à part entière, et non une sempiternelle mise en apposition..


Jeune femme assise, 1930


De son vrai nom Marie Clémentine Valade, Suzanne Valadon voit le jour en 1865 dans un village de la Haute-Vienne. Elle est issue d'une histoire sans lendemain  et nait donc de père inconnu. Le scandale provoqué par cette naissance oblige sa mère, dont la réputation a déjà été entachée par la condamnation de son défunt mari au bagne à perpétuité pour traffic de fausse monnaie, à quitter son village. Elle décide alors de refaire sa vie à Paris où elle s'installe dans le quartier de Montmartre avec sa fille, et reprend un commerce de blanchisserie. Suzanne, turbulente et caractérielle, est placée dans une institution religieuse, mais happée par le désir de liberté, elle s'en échappera vite. Elle trouve alors une place d'apprentie dans une maison de haute-couture, puis sa personnalité fantasque aidant, elle décide, à 15 ans, de devenir acrobate de cirque jusqu'à ce qu'une mauvaise chute l'oblige à mettre fin à cette "carrière". Elle travaille alors dans la blanchisserie de sa mère et fait rapidemment quelques à côté comme modèle, ce qui lui permet de faire la connaissance des artistes et de leur mode de vie bohème qui sied à merveille à sa personnalité hors norme.


Nu à la couverture rayée, 1922


Pour autant, Suzanne, puisque c'est ainsi qu'elle se fait appeler désormais, a de l'ambition. De hautes ambitions. Elle compte bien quitter cette condition sociale qui est la sienne, et veut par tous les moyens qu'on l'aime, qu'on l'admire. Malheureusement pour elle, un événement va quelque peu contrarier ses plans : en 1883, à peine âgée de 18 ans, à la suite d'une histoire de passage, elle tombe enceinte et donne naissance à un fils, Maurice, né de père inconnu. Qu'à cela ne tienne, trop occupée à vivre sa vie, elle confie son fils aux soins de sa mère. Convulsions, échec scolaire, maladie des nerfs, le fragile Maurice souffre de l'absence et du désintéret de sa mère.


La chambre bleue, 1923


Pendant ce temps là, Suzanne pose pour Renoir, Toulouse-Lautrec ou encore Degas. Dans les ateliers des peintres, elle observe et apprend. Elle commence déjà à faire quelques dessins à la sanguine. Vocation ou simple désir de se mêler à son entourage, toujours est-il que Degas, qui voit son travail, l'encourage alors à continuer dans cette voie. Toute sa vie durant, il lui prodiguera amitié et soutien indéfectibles..


Autoportrait, 1927

En 1889, à l'occasion de l'exposition universelle qui se tient à Paris, Suzanne renoue avec un de ses anciens amants, Miquel Utrillo y Morlius qui, 3 ans plus tard reconnaitra Maurice comme son fils. Mais la rencontre, en 1893, de Suzanne avec le compositeur Erik Satie marque la fin de leur relation.


Erik Satie, 1893

Elle fait alors un portrait de Satie, sa première huile. L'année suivante, elle rencontre Paul Mousis, un riche homme d'affaire qu'elle épousera 2 ans plus tard. Le couple s'installe dans une grande maison de Montmartre avec un atelier pour Suzanne qui, stabilisée par cette relation, se consacre désormais entièrement à sa peinture.  Et c'est peu de le dire car, en grande perfectionniste, la création d'un tableau peut lui prendre plusieurs années. Suzanne tente d'exposer à l'exposition de la Nationale de 1895 et devient ainsi la première femme admise à la Société Nationale des Beaux-Arts.


Jeune femme assise, 1930


Parallèlement à ce succès, la vie personnelle de Suzanne est rythmée par le problèmes de Maurice qui, balloté d'école en école, n'arrive pas à s'intégrer et, entre absenses répétées et violences, subit un échec scolaire. En 1900, c'en est définitivement fini de l'école pour lui. Rendu à lui-même, dans un quartier comme Montmartre, Maurice cède rapidemment aux appels de l'alcool. Son beau-père tente plusieurs fois de l'aider en lui trouvant une place grâce à ses relations, mais la personnalité de Maurice, ses accès de colère et de violence provoqués par l'abus d'alcool en addition à sa mauvaise santé nerveuse, font qu'il n'arrivera pas à garder un emploi. En proie à l'oisiveté, au sentiment d'inutilité, il sombre peu à peu dans la dépression qu'il soigne à coup de gorgées d'alcool. Presque par dépit, il s'essaie un jour à la peinture, entreprise vivement encouragée par les docteur et sa mère Suzanne.


Raminou assis sur une draperie, 1920


En 1909, Maurice présente à sa mère son meilleur ami, André Utter, peintre comme lui. Bien que son ainée de plus de 20 ans, une liaison commence rapidemment entre eux et le couple s'installe juste à côté de Mousis qui demande aussitôt le divorce et coupe les vivres à Suzanne. On imagine la réaction de Maurice, qui a tant souffert du rejet de sa mère étant plus jeune, en voyant son meilleur ami devenir l'amant de sa mère, puis son beau-père, puisque Suzanne et André finissent par se marier en 1914. 


Femme aux bas blancs, 1922


Maurice connait rapidement le succès avec ses toiles, mais ses crises d'éthylisme et ses accès de violence deviennent ingérables. Devenant un danger tant pour lui-même que pour son entourage, la valse des internements d'urgence dans des maisons de santé commence. Il en sera ainsi jusqu'à la fin de ses jours. Suzanne et André prennent alors en main les intérêts de Maurice, et gèrent pour lui négociations et autres à côté.


Le trio Valadon, Utter, Utrillo


Au début des années 30, le couple commence à battre sérieusement de l'aile. Tandis que Suzanne s'occupe de sa carrière, André lui ne se gène pas pour vivre quelques relations adultères. Vers 1935, le couple se sépare définitivement et Suzanne, à l'orgueil blessé tant par cette séparation que par l'éloignement de son fils, fraichement marié, loin de Paris, se renferme sur elle et noîe son amertume dans l'alcool. Elle meurt en 1938. Maurice, bouleversé par sa mort, n'assistera pas à ses funérailles.


Valadon, dans son atelier


Sources : Wikipedia, site officiel de Maurice Utrillo
Photos des oeuvres de S. Valadon : impressionism-art.org



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